CARNAVALET

Qui était-il ?
C'est l'homme le plus célèbre de
Issu d'une famille noble dont le fief était à
Saint-Clet
dont la paroisse
était une succursale de celle de
Quemper-Guézennec
(Côtes d'Armor)
dans le canton de
Pontrieux
et l'arrondissement de
Guimgamp
.
Son vrai nom était :
François de KERNEVENOY
Né le 1er octobre 1519 - Mort le 16 avril 1571 à Paris.
Il fut le 1er écuyer du roi
Henri II
, puis fut au service de
François II
et de la régente
Catherine de Medicis
, de
Charles IX
et enfin du duc d'Anjou
futur roi
Henri III
Carnavalet
a acquis vers 1540 les 7/8 ème des terres de NOYEN de Philippe de NOYEN.
Sa veuve est restée héritière jusqu'en 1606.
Carnavalet
fit construire à
NOYEN
, un château et des écuries -qui devinrent
annexes des écuries royales - de 1553 à 1555 , à l'emplacement d'un ancien castel.
Emérite cavalier , il dressa "le moreau superbe" un cheval qui dansait la volte et qui impressionna le roi.
Il en fit cadeau au roi qui le dédommagea "royalement".
Carnavalet
dirigea l'Ecurie Royale où se retrouvait toute la fine noblesse de France.
Le 30 juin 1559, le roi Henri II est mortellement blessé par le capitaine Montgomery au cours d'un tournoi.
Catherine de Medicis, son épouse, garda toute sa faveur à Carnavalet.

Les guerres de religion éclatèrent en 1562 et devaient ensanglanter la France pendant 40 ans.
Les protestants suivaient Calvin et Théodore de Bèze et le Prince de Condé.
Les catholiques suivaient les Guise, Montmorency, le maréchal de Saint-André.
La régente Catherine de Medicis était très "libérale".
La régente décida de faire connaître son royaume à Charles IX, Le périple dura 2 ans.
Au retour, l'immense cortège passa dans l'Yonne par Sens et Sergines (où se déroula une drôle d'histoire...)
La Cour passa à NOYEN, où le roi fit une visite de courtoisie au château de Carnavalet,
il y inspecta son haras et ses pages.
Ils passèrent la nuit à BRAY-SUR-SEINE où l'accueillit Jacques II, duc de Nemours, baron de BRAY.
Un peu plus tard, toujours en 1567, c'est Jacques II qui sauva le roi et sa cour qui se prélassaient
à Monceaux, près de Meaux.



Par représailles, les huguenots s'emparèrent de Misy, de Courlon(après une furieuse résistance
des habitants), de Bray-sur-Seine, en se livrant au brigandage.
Carnavalet fut soupçonné d'intelligence avec les huguenots parce que le roi et sa mère
ne s'empressèrent pas de les poursuivre alors qu'il était un de leurs conseillers.
Les forces huguenotes s'étaient, auparavant, concentrées au château de VALLERY, dans l'Yonne
Le Prince de Condé avait obtenu ce château d'une manière peu délicate...
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